Elle ouvra une paupière laissant un petit œil chartreux redécouvrir sa chambre inondée de lumière, puis le referma, comme pour dire adieu de sa main droite, puis se redressa sur son bassin comme une muse des mythologies romaine ou grecque,  qu’un Jupiter quelconque aurait tenté de séduire en se métamorphisant en Pan ou autres animaux des plus splendides.  
Elle frotta ses paupières, un léger fruit sorti de ses lèvres pulpeuses, c’était un bâillement tout doux que seuls les enfants savent faire, qui se perd avec le temps à cause d’hormones capricieux voulant faire perdre toute l’innocence et la pureté d’un corps d’enfant ; mais en même temps qu’elle poussa ce petit bâillement, elle étira son bras gauche comme si elle voulait toucher son modeste plafond et plaça sa main droite sur sa bouche, un geste inconscient venant d’une éducation polie et modeste obligeant à quand elle est même seule à être courtoise.
Elle enleva sa couverture qui était restée toute la nuit sur son ventre et se leva sur ses deux pieds, car dieu nous a fait avec une paire de pied puis se dirigea devant son miroir, son beau miroir, bien sûr, elle n’était pas la plus ou la plus mignonne, mais elle pouvait concourir dans le moe avec sa taille lilliputienne et heureusement, comme tous les enfants, elle ne pouvait pas attendre le moment elle quitterait cet état de chenille pour devenir un beau papillon. Elle se voyait grande avec de belle forme autour des hanches et surtout des côtes, puis avec un regard de braise et surtout ne plus avoir ces stupides joues rondes  que ses parents tiraient excessivement et sans relâche pour quelle sorte un gémissement des plus adorables.  
Après s’être contemplée devant son double que reflétait le miroir puis se demander si elle devait rajouter des oranges dans la brassière que sa mère lui a achetée l’autre jour, elle ouvrit un tiroir et choisit des sous-vêtements que je ne détaillerais pas et une petite robe à volant beige, le couturier avait décidé de mettre un nœud bisque sur le cœur puis de longs lacet de chaque côté de la robe. Elle enfila un jupon en dessus et s’empara de sa brosse et soufra. En effet, elle bouge beaucoup dans son sommeil ce qui emmêle ses cheveux blancs, même s’ils sont lisses. Une fois l’épreuve matinal habituel, elle fit des couettes basses et repassa devant son miroir et souri, elle était plutôt fière de son travail. Avant de descendre en bas dans la cuisine pour son déjeuner, elle passa ses jambes dans une paire de simples collants blancs, sa mère les avait lavés la veille même.
Et elle sautilla dans les escaliers pour ensuite, une fois arrivée en bas, marcha en écartant ses deux jambes, cela était certes une façon originale de marcher mais ça faisait partie de l’enfant. Et elle s'assit sur sa chaise comme un poids lourd puis loucha sur les tartines chocolatés de sa mère venait de faire spécialement pour elle et passait un coup de langue sur ses lèvres et les dévora comme un lapin vorace, elle eut perdu à ce moment un peu de sa grâce, mais la retrouva directement quand elle s’essuya sur sa serviette et elle but à grande gorgé son lait puis elle demandait avec sa douce voix si elle pouvait sortir se promener. Forte heureusement ses parents acceptèrent.

Et s’est donc avec un grand sourire quelle bondit de sa chaise  et se précipita à l’entrée et mis ses deux chaussures et son chapeau de paille et ouvrit la porte puis sorti en chantonnant.
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Je me réveillai d’un rêve trop beau, j’aimerais tellement qu’il continue mais malheureusement, c’est l’heure et j’ai l’habitude d’être ponctuel, c’est dans ma nature, je suis comme papa. Mais malgré tout le referma l’œil que j’avais ouvert et je me redressai l’air complètement endormi, mais je réveille assez facilement, je pense juste à la magnifique journée qu’il va y avoir, je dois paraître folle de penser qu’on peut avoir une bonne journée sur cette île non ?
Ma mère dit que je suis, euh, comment ça se dit…Hm, je ne sais plus, optimal ? Optionnel… ? Hm…Ah, je suis vraiment tête en l’air, c’est énervant… Je devrais me focaliser sur autre chose ! Je devrais m’habiller d’ailleurs, j’aime beaucoup ma chemise de nuit, mais je dois mettre autre chose, une robe sûrement, une robe toute mignonne, j’aime ce qui est mignon, comme les enfants dit papa, bah, non, je ne suis pas d’accord, tous les enfants n’aiment pas les choses mignonnes, franchement, j’ai raison non ? C’est vrai ce que je dis, n’est-ce pas ? Et, d’abord, la vérité sort de la bouche des enfants, d’abord… Et puis je ne suis plus une enfant ! Je suis une pré-adolescente ! V-voilà !
Et puis, je dois m’habiller ! Elle est où ma robe ? Mince… Maman aurait dû la repasser hier soir ! Ah ! Optimiste ! C’était comme ça que maman et papa m’a défini ! Ça veut dire que j’ai beaucoup d’espoir et que j’aime la vie et puisque je suis heureuse… Je crois ? D’ailleurs, vous savez que j’ai très envie d’être grande ? Je sais que quand je serais grande je serais très belle avec un regard qui rendra les personnes folles amoureuses de moi ! Ouais, je serais comme ça, et j’aurais de gros seins, comme la dame qui travaille dans le fast food de la ville ! Elle est belle cette dame et elle a de beau cheveux je trouve, comparé aux miens qui n’arrêtent pas de s’emmêler, je vais les brosser, mais je dois d’abord m’habiller. Alors, je prends une culotte à motif mignon et ma jolie robe, c’est un cadeau d’anniversaire, oui, car j’ai dix ans depuis une semaine ! Dans un an, je serai grande !! Je ne peux pas attendre encore un an moi… C’est trop long ! Je n’aime pas attendre, je veux tout tout de suite ! C’est comme le chat que m’a promis maman, je l’attends encore ! Ah, mais il commence à se faire tard, je dois vite me coiffer. Je suis plutôt satisfaite de ma tenue tout de même, mais je vais encore souffrir à cause de mes nœuds, ça n’énerve tellement…Ourch ! J’ai si mal, j’entends déjà maman me gronder en disant que je suis douillette, mais c’est vrai, ça fait très mal et je n’exagère même pas !
Mon supplice est vite passé, tout compte fait, ne n’avait pas tant de nœuds que ça… Mais à cette heure-ci, mon déjeuner doit-être prêt et j’en sautillais, courant à moitié, mes tartines m’attendais, mes précieuses tartines et mon lait, vous savez, j’aime les tartines, surtout celles aux chocolats, mais celles aux confitures de lait ne sont pas mauvaises non plus. Et dire que je vais bientôt en manger ! Oui, les voilà devant moi, je marchai en essayant de garder un air naturel, il ne faut pas que maman et papa sachent que j’aime ça, sinon ils seront capables de me frustrer en remplaçant mes tartines matinale par…Une pomme verte, oh non, pas des fruits le matin, je n’aime pas les fruits et les légumes,  moi je n’aime que les pâtisseries ou les gâteaux, j’en mangerai encore et encore ! Sans répits, car j’aime les choses sucrés, j’adore ça, vous savez !
Et me voici les dévorant jusqu’à qu’il n’en reste plus une miette ! Mince, c’est trop dommage, papa et maman vont comprendre que j’aime ça !  C’est mauvais, je détournai les yeux et avala mon lait et demanda si je pouvais sortir. Heureusement ils acceptèrent sans aucun problème je pense…
Je courue alors à l’entrée, ne pouvant attendre ma promenade, j’enfilai mes chaussures et mon chapeau pour ensuite ouvrir la porte de l’entrée.